A comme Arkothèque

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Pour l’édition 2023 du ChallengeAZ, Geneatech vous propose de revenir sur des vidéos que nous avons pu réaliser pour vous présenter certains outils mais aussi quelques nouveautés.

Pour la lettre A, nous vous proposons un retour sur une vidéo de présentation de la nouvelle visionneuse Arkothèque, déployée depuis 2021.

Cette vidéo a été réalisée par Jenny, blogueuse sur le blog Aïeux et fines herbes et archiviste aux Archives des Yvelines , à l’occasion du GeneaWeekEnd, les 29 et 30 janvier 2022.

Nous vous en souhaitons bon visionnage, et à demain, pour la lettre B.

Challenge d’indexation, l’interview de la directrice adjointe des AD 31 – #TDFGenealogie

Temps de lecture : 5 minutes

Lors du dernier challenge d’indexation organisé par Geneatech lors du GeneaWeekend en janvier 2022, les AD ont terminé sur le podium des services les plus indexés en 2ème position avec 765 indexations.

Le service le plus indexé lors cette opération n’étant pas cette année sur le parcours des Tours de France, nous avons sollicité les AD 31 pour une interview. Nous espérons ainsi mieux connaître leur démarche avec les indexations collaboratives. Nous publions cette interview alors que l’étape de jour part de Saint-Gaudens après un premier passage dans le département dimanche dernier lors de la 15ème étape.

Madame Marie-Astrid Zang, Directrice adjointe des AD 31

Madame Marie-Astrid Zang, Geneatech vous remercie d’avoir accepté de participer à cette interview dans le cadre de notre opération autour des Tours de France.

Vous êtes la directrice adjointe des AD 31 et cheffe du service des publics et de la conservation.

Nous aimerions savoir comment votre service a mis en place les indexations collaboratives.

Quelques mois après la mise en place de notre nouveau site internet en juillet 2019, nous avons décidé d’offrir aux internautes la possibilité d’enrichir celui-ci en indexant certains documents mis en ligne. Nous avons choisi d’ouvrir à l’indexation trois fonds très différents et de différentes époques pour toucher des publics divers : les listes nominatives de recensement jusqu’en 1911 ; les registres des insinuations (1581-1790) et une collection de contrats de mariage passés devant des notaires toulousains (1501-1794).

Nous avons volontairement exclu de l’indexation collaborative les registres matricules (1867-1921), ceux-ci ayant été indexés par un prestataire dans le cadre du centenaire de la première guerre mondiale. Les listes cantonales de tirage au sort et les listes départementales du contingent qui seront mises en ligne dans les mois à venir ont été indexées par la même société.

Nous n’avons pas eu besoin de demander au prestataire qui a fait notre site internet de développer une interface particulière pour l’indexation. Celle-ci faisait en effet partie des modules proposés. Nous avons seulement paramétré les éléments que nous souhaitions faire indexer dans chaque corpus.

Cette interface, outre l’indexation des noms de personne, permet également de créer des tables des matières par la pose de signets facilitant ainsi l’accès aux registres en ligne. Les internautes peuvent poser des signets dans les trois fonds ouverts à l’indexation et dans les registres paroissiaux et d’état civil.

Quels retours avez-vous des contributeurs et des publics?

Nous avons assez peu de retour du public sur l’indexation collaborative. Nous avons reçu quelques remarques qui nous ont incité à mettre à jour les modes d’emploi proposés.

Comment communiquez-vous sur ce point ?

Nous avons fait une actualité sur notre site internet et un post sur notre page facebook lors de la mise en place de l’indexation collaborative. Nous ferons de même lorsque nous ouvrirons d’autres fonds à l’indexation. Nous signalons également l’existence de l’indexation collaborative aux chercheurs que nous invitons à consulter les fonds ouverts à l’indexation dans le cadre de leur recherche.

Par ailleurs, lors du confinement en 2020, nous avons invité les internautes à indexer les listes nominatives de recensement.

Quels résultats avez-vous et relancez-vous des “campagnes régulières” ?

Les résultats sont assez irréguliers selon les corpus. Les listes nominatives de recensement sont les documents qui sont les plus indexés.

Qu’est ce qui, selon vous, pourrait augmenter le nombre d’indexations collaboratives ?

Pour le moment, il est possible d’effectuer une recherche dans les noms indexés dans un registre donné (onglet recherche dans le visualiseur). Nous n’avons pas encore mis en place le moteur de recherche permettant de faire une recherche sur l’ensemble des registres d’un corpus. Sa mise en place rendra l’indexation collaborative plus visible et devrait avoir pour conséquence d’augmenter le nombre d’indexeurs.

Des challenges comme ceux organisés par vos soins sont aussi un moyen de faire connaître l’indexation collaborative et d’inciter des internautes à devenir indexeur à l’occasion du challenge et à continuer à participer par la suite.

Plus nous aurons d’indexeurs, plus le nombre d’indexations sera important.

Quelles sont les limites de l’indexation collaborative ?

La première limite est liée aux difficultés à déchiffrer les noms propres écrits dans des écritures parfois déformées. Alors que le sens du texte peut aider à déchiffrer un mot mal écrit, pour les noms propres, seule l’identification précise de toutes les lettres le composant permet le déchiffrage. Cela peut rebuter certaines personnes qui souhaiteraient participer mais n’osent pas devenir indexeur de peur de se tromper.

Par ailleurs, comme vous le savez, l’indexation est un travail long. Même si chaque indexeur est important, qu’il indexe un nom dans une page, toute la page ou le registre entier, il faut reconnaître que pour que les bases d’indexation s’accroissent rapidement et permettent aux internautes de mener leurs recherches avec plus de chance de succès, il est nécessaire que des internautes soient motivés pour indexer de manière systématique des documents qui les concernent, partiellement ou pas du tout.

Faites-vous des contrôles sur la qualité de l’indexation ?

Même s’il est nécessaire de créer un compte utilisateur pour pouvoir indexer, nous avons préféré laisser l’internaute libre de choisir la façon dont il veut indexer : un nom, une page, un registre complet… De même la validation est automatique, il n’y a pas de vérification par les Archives des noms indexés. En revanche, nous procédons à des corrections si des internautes nous signalent des erreurs de lecture ou si nous constatons des noms erronés.

Qu’est ce qui pourrait améliorer cette qualité de l’indexation ?

On constate que dans une commune, on retrouve souvent les mêmes noms. Avoir des indexeurs qui connaissent bien la commune qu’ils indexent est un gage d’avoir une indexation de grande qualité.

Il faut toutefois noter que jusqu’à présent, très peu d’erreurs nous ont été signalées par les internautes dans les registres déjà indexés.

Travaillez-vous avec les associations de généalogistes ou autres ?

Même si nous sommes en contact avec plusieurs associations, nous n’avons pas travaillé avec elles sur le thème de l’indexation collaborative.

Avez-vous une archive autour du vélo que vous souhaiteriez évoquer pour nos lecteurs ? Quelle en-est l’origine ?

Si vous faites une recherche avec le mot « vélo » ou « bicyclette » dans la recherche libre de notre site internet, vous obtenez un très grand nombre de réponses.

Je voudrais toutefois évoquer ici un ensemble de cartes postales et photographies qui nous ont été prêtées pour numérisation par un collectionneur. Parmi celles-ci, on trouve des photographies provenant de l’association de tourisme vélocipédique la Tortue, créée en 1890. Ses membres sillonnent la région toulousaine et organisent des sorties sur plusieurs jours dans les Pyrénées. Ces sorties sont l’occasion de prendre des photographies.

En voici deux exemples :

En janvier, il y avait eu 765 indexations sur votre site en 1 week-end, pour le mois de juillet en entier, quel est votre objectif ?

Notre objectif est d’avoir au moins 5 000 indexations. Si nous passons la barre des 10 000 noms, nous considérerons que cela est un très grand succès qui nous permettra en outre d’avancer la date de la mise en place du moteur de recherche.

GENEATECH : Merci pour votre accueil et vos réponses et rendez-vous début août pour un retour sur ce challenge.

Avis aux généalogistes ayant des recherches à faire sur le site des AD 31, il reste quelques jours pour indexer dans le cadre de notre défi et peut-être vous permettre d’avoir une nouvelle fonctionnalité sur ce site.

Les archives départementales du Morbihan

Temps de lecture : 4 minutes

Prenons quelques instants dans le tour de France des Archives, pour nous arrêter aux Archives Départementales du Morbihan.

Pour vous y rendre, programmez votre GPS sur cette adresse :

80, rue des Vénètes
56010 Vannes Cedex

Si vous êtes trop loin ou que vous ne pouvez pas vous y rendre tout de suite, leur site internet propose une collection très complète d’archives numérisées.

https://archives.morbihan.fr/accueil

Vous voulez en savoir plus sur les fonds disponibles ? En voici une petite présentation :

L’incontournable Etat-civil : https://recherche.archives.morbihan.fr/archive/recherche/etatcivil/n:6

Il s’étale du XVIe siècle au début du XXe en fonction des communes. A l’heure où cet article est écrit, les naissances sont disponibles jusqu’en 1920, les mariages et décès jusqu’en 1936, les tables décennales, quant à elles, sont disponibles jusqu’en 1932.

Les registres matricules : https://recherche.archives.morbihan.fr/archive/recherche/recrutement/n:11

Ces archives contiennent les informations militaires des hommes pour les classes de 1867 à 1921. Les registres de 1887 à 1921 ont été indexés, il vous est donc possible de passer par la recherche nominative pour retrouver le parcours militaire de vos ancêtres.

Le cadastre napoléonien : https://recherche.archives.morbihan.fr/archive/recherche/cadastre/n:7

Très utile pour pouvoir mieux visualiser l’agencement de la commune de vos ancêtres et pouvoir repérer leurs lieux de vie.

La presse ancienne : https://recherche.archives.morbihan.fr/archive/recherche/presse/n:21

Vous cherchez des informations sur la vie de vos ancêtres et les faits divers ayant marqués leur existence ? 181 titres de presse sont disponibles entre le XIXe et la première moitié du XXe siècle.

Un fonds iconographique : https://recherche.archives.morbihan.fr/archive/recherche/iconographie/n:12

Ce fonds se compose d’un ensemble de cartes du département et de photos ayant, pour beaucoup, servies à éditer les cartes postales des villes et villages.

Les recensements : https://recherche.archives.morbihan.fr/archive/recherche/recensement/

Ils sont disponibles de 1836 à 1906. Seules 157 communes sont pour le moment en ligne, mais un ajout est prévu pour le 2e semestre 2022 pour les 65 communes restantes !

Pour chacun de ces fonds, un formulaire de recherche est disponible à gauche de votre écran. Il vous permettra d’affiner les réponses proposées par le site. De plus, les Archives ont mis en ligne des vidéos d’aide à la recherche : https://archives.morbihan.fr/rechercher/conseils-et-outils-de-recherche/fiches-pratiques-et-tutoriels-video

Vous pourrez approfondir l’histoire des communes du Morbihan grâce à la carte interactive mise à votre disposition. Pour chaque ville, vous trouverez la liste des fonds numérisés la concernant ainsi qu’une présentation de son histoire et des liens utiles pour en apprendre plus : https://recherche.archives.morbihan.fr/archive/catalogue/communes

Si vous souhaitez vous rendre sur place pour consulter les TRES nombreux fonds non numérisés, vous pouvez consulter l’état général des fonds ou cadre de classement

 afin de préparer votre visite : https://recherche.archives.morbihan.fr/archive/egf/n:16

L’espace personnel disponible sur le site est extrêmement utile pour accéder rapidement aux documents ou inventaires que vous consultez souvent. Afin de créer votre compte, cliquez sur « Espace personnel » lorsque vous êtes sur l’une des rubriques numérisées, puis suivez la procédure pour vous inscrire. Une fois cette étape franchie vous aurez accès à votre espace personnel qui se compose de trois parties :

L’onglet « Mon identité » regroupe vos informations personnelles : nom, prénom, adresse mail, modification de mot de passe.

« Mon classeur » permet de retrouver facilement des documents que vous avez sélectionnés. Prenons un exemple. Vos ancêtres sont originaires de Kergrist et vous passez beaucoup de temps dans les registres de cette commune. Il est possible, via la liste des registres d’ajouter un document à votre classeur.

Il vous suffit de cliquer sur l’icône de droite, vous pourrez ensuite choisir d’ajouter la notice à un dossier existant ou d’en créer un nouveau. Dans le classeur le résultat se présente ainsi :

Vous pourrez ainsi accéder directement à vos documents. De plus, en cliquant sur la petite bulle en bas à droite, vous pourrez ajouter un commentaire, ce qui est pratique pour indiquer la page sur laquelle on s’est arrêté lors du dépouillement d’une commune.

Ce système de classeur ne concerne pas seulement les archives numérisées, il est aussi possible d’ajouter des notices, mais hélas les liens PDF liés à celles-ci ne sont pas disponibles dans le classeur, il faut toujours passer par le cadre de classement pour les retrouver.

Les archives départementales des Côtes d’Armor

Temps de lecture : 3 minutes

Le Tour de France 2021 est, pour Geneatech, l’occasion de mettre en avant les services d’Archives des départements traversés.

 Je vous propose donc de découvrir les Archives Départementales de mon département de naissance, les Côtes d’Armor. 

Visite sur place :

  • Le lieu : Archives départementales des Côtes d’Armor – 7 rue Merlet – 22000 Saint-Brieuc
  • Ouverture au public du mardi au vendredi de 8h30 à 17h30.                                              
  • Contact téléphonique : 02 96 78 78 77

ATTENTION : Les Archives sont fermées au public pour travaux en 2021. Mais il est possible pour des demandes précises de les contacter par courrier postal ou par mail : archives@cotesdarmor.fr

Suivre ce lien pour plus de précision : https://archives.cotesdarmor.fr/actualites/fermeture-de-la-salle-de-lecture-pour-travaux

Visite virtuelle :

  • La salle de lecture virtuelle :

Possibilité d’ouvrir un compte afin de sauvegarder ses recherches dans un album mais ce n’est pas une obligation, il est possible de consulter sans s’inscrire.

L’exemple des Registres paroissiaux et d’état civil :

Choix alphabétique des paroisses / communes : certaines paroisses sont précédées par la mention i qui vous renseigne notamment sur les lacunes.

Le tableau d’indexation des registres paroissiaux : une aide à la recherche réalisée par le Centre de Généalogie des Côtes d’Armor (CG22). Cette aide permet de repérer la plage de vues correspondantes à l’année de votre recherche.

La page des miniatures : elle apparait après avoir choisi un lot d’images, un clic sur la miniature permet de l’agrandir.

L’accès à Généarmor se fait dans le bloc de gauche
  • Une base de données : Généarmor qui permet de retrouver vos ancêtres costarmoricains. Généarmor est né d’un partenariat entre le Conseil Départemental des Côtes d’Armor et le Centre Généalogique des Côtes d’Armor.

https://genearmor.cotesdarmor.fr

Vous pouvez donc rechercher la référence d’un acte en utilisant le moteur de recherche Généarmor, puis aller consulter et récupérer le document en salle virtuelle.

  • Une astuce ou la cerise sur le gâteau :

Le partenariat entre les Archives départementales et le CG22 est un point fort à souligner car il a permis la mise en place d’outils bien pratiques pour les généalogistes.

Ainsi, pour faciliter les recherches aux Archives départementales, le Centre Généalogique des Côtes d’Armor propose en accès libre un outil nommé « Salvindex » qui permet de se positionner sur la première page de l’année recherchée.

 Pour en savoir plus, je vous invite à consulter la vidéo « Corail Net & Salvindex (CG22) ou Comment booster vos recherches généalogiques dans les Côtes d’Armor » de Jean-Marc BOGROS alias @JimboGénéalogie, publiée sur la chaine YouTube de GENEATECH.

Un outil similaire existe également pour les Tables des successions et absences.

Pour accéder aux bases de données et aux applications du CG22 : http://www.genealogie22.com/

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J’espère que cette petite présentation vous donnera envie d’aller explorer le site des Archives départementales des Côtes d’Armor. Des inventaires ainsi que des fiches pratiques sont à votre disposition pour vous aider dans vos recherches.

Marielle LE GOFF

Les archives départementales du Finistère

Temps de lecture : 2 minutes

En ce premier jour du Tour de France 2021, rendons-nous aux archives du premier département traversé : le Finistère.

En arrivant sur la page d’accueil, notre regard est tout de suite attiré vers la zone de recherche en bas à droite, assez intuitive.

Vue de la page d’accueil en juin 2021 – Zone de recherche entourée en rouge

On y retrouve les « classiques » des recherches en ligne :

Pour les autres blocs, différentes ressources peuvent être disponibles : des inventaires aux documents numérisés en eux-même.

BlocRessources disponibles
Notaires– Tableaux annuels des notaires (sous-série 106 J)
– Inventaires
Enregistrement– Carte et tableaux des bureaux
– Tables des décès, successions en absences
Hypothèques– Inventaires
Cadastre– Plans et état des sections
Contrôle des actes– Inventaire
Iconothèque– Accès aux fonds iconographiques
Presse ancienne– Accès à de nombreux fonds numérisés

Chaque bloc renvoie sur une page organisée de la même manière :

  • L’accès aux documents et/ou aux inventaires.
  • Une aide à la recherche.
  • Dans certains cas des documents complémentaires et utiles aux recherches (tableau des localités avec leur bureau de rattachement pour l’enregistrement par exemple).
Exemple de page dédiée à une recherche, ici l’enregistrement
La zone d’accès aux documents avec à gauche les filtres, et en haut la “zone utilisateur” comprenant le panier et l’historique (je n’ai pas réussi à me créer un compte lors de ma connexion).
Ces archives utilisent la visionneuse Bach – elles proposent un guide d’utilisation

Enfin, vous trouverez bien entendu toutes les informations utiles pour préparer une visite aux archives dans la rubrique “Rendez vous aux archives”. Horaires, accès… mais également réutilisation des archives, un thème qui intéressera les généablogueurs !