Généathème été 2023 – Tour de France

Temps de lecture : < 1 minute

Les années passées nous vous avions proposé des animations en lien avec le Tour de France. Cette fois, nous vous invitons à écrire un ou plusieurs articles en juillet et août, autour du parcours du Tour.

Vous retrouverez dans le tableau ci-dessous les étapes avec les villes de départ et d’arrivée, ainsi que le département voire le pays concerné.

DateÉtapePays / département
Sam. 01/07/2023Bilbao > BilbaoEspagne / Pays Basque
Dim. 02/07/2023Vitoria-Gasteiz > Saint-SébastienEspagne / Pays Basque
Lun. 03/07/2023Amorebieta-Etxano > BayonneEspagne / Pays Basque => Pyrénées-Atlantiques
Mar. 04/07/2023Dax > NogaroLandes, Gers
Mer. 05/07/2023Pau > LarunsPyrénées-Atlantiques
Jeu. 06/07/2023Tarbes > Cauterets-CambasqueHautes-Pyrénées
Ven. 07/07/2023Mont-de-Marsan > BordeauxLandes, Gironde
Sam. 08/07/2023Libourne > LimogesGironde, Dordogne, Haute-Vienne
Dim. 09/07/2023Saint-Léonard-de-Noblat > Puy de DômeHaute-Vienne, Creuse, Puy-de-Dôme
Mar. 11/07/2023Vulcania > IssoirePuy-de-Dôme
Mer. 12/07/2023Clermont-Ferrand > MoulinsPuy-de-Dôme, Allier
Jeu. 13/07/2023Roanne > Belleville-en-BeaujolaisLoire, Rhône, Saône-et-Loire
Ven. 14/07/2023Châtillon-sur-Chalaronne > Grand ColombierAin
Sam. 15/07/2023Annemasse > Morzine Les Portes du SoleilHaute-Savoie
Dim. 16/07/2023Les Gets les portes du soleil > Saint-Gervais Mont-BlancHaute-Savoie, Savoie
Mar. 18/07/2023Passy > ComblouxHaute-Savoie
Mer. 19/07/2023Saint-Gervais Mont-Blanc > CourchevelHaute-Savoie, Savoie
Jeu. 20/07/2023Moûtiers > Bourg-en-BresseSavoie, Ain
Ven. 21/07/2023Moirans-en-Montagne > PolignyJura
Sam. 22/07/2023Belfort > Le Markstein FelleringTerritoire de Belfort, Vosges, Haut-Rhin
Dim. 23/07/2023Saint-Quentin-en-Yvelines > Paris Champs-ÉlyséesYvelines, Hauts-de-Seine, Paris

N’oubliez pas de partager vos articles avec le #Geneatheme.

L’équipe du Généathème vous souhaite de bonnes vacances (généalogiques si possible) et vous donne rendez-vous à la rentrée pour une nouvelle saison !

Inscrivez vous au ChallengeAZ 2023

Temps de lecture : 3 minutes

Il y a 10 ans – déjà – en avril 2013, Sophie Boudarel, un des membres fondateurs de Geneatech, lançait sur son blog La Gazette des Ancêtres le premier ChallengeAZ à destination des généalogistes français. Cette année là, 45 généalogistes avaient joué le jeu.

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Depuis, tous les ans le ChallengeAZ est revenu mettre de l’énergie sur les blogs des généalogistes français.

Depuis 2020, Geneatech a pris en charge l’animation et la gestion quotidienne du ChallengeAZ, dans l’esprit que Sophie Boudarel lui avait insufflé.

La cuvée 2023 aura lieu du mercredi 1er novembre 2023 au jeudi 30 novembre 2023.

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Avant de décider si vous allez participer cette année, voici en quelques questions ce qu’est le Challenge AZ.

Qu’est ce que le Challenge AZ ?

Pendant un mois, du lundi au samedi, il s’agit de publier sur son blog un article par jour, autour de la généalogie, en suivant l’ordre de l’alphabet. Jour 1 lettre A, Jour 2 lettre B, Jour 3 lettre C etc. Le dimanche, on fait une pause. En un mois, on publie donc 26 articles, un pour chacune des lettres de l’alphabet.

Uniquement sur un blog ?

Le Challenge AZ a été mis en place pour promouvoir l’écriture et les blogs. Le blog de généalogie permet le partage entre généalogistes, et augmente la visibilité de la généalogie. Il est donc particulièrement mis en avant lors de cet événement. Dans certains cas exceptionnels – et rares – nous pouvons prendre en compte une page Facebook pour une institution ou un site d’archives, ou une chaine Youtube le cas échéant. Posez nous la question avant de vous inscrire, ce sera plus simple à gérer pour nous.

Sur quel sujet écrire ?

Tout sujet autour de la généalogie est le bienvenu. Anecdote, biographie, monographie, méthodologie, si c’est un sujet que vous étudiez quand vous travaillez sur votre généalogie, il est le bienvenu.

Faut-il un thème ?

Vous lirez probablement sur les réseaux sociaux des généablogueurs déclarant qu’ils ont trouvé leur thème, ou leur fil rouge. Sachez que cela n’a rien d’obligatoire, ni même de nécessaire. Vous pouvez choisir de raconter une histoire, une famille, un lieu, ou choisir tout aussi bien d’aborder un aspect différent de votre pratique de la généalogie lors de chaque article. Vous choisissez pour chaque article ou pour l’ensemble du défi ce dont vous parlez.

Pourquoi dois-je m’inscrire ?

Nous souhaitons depuis la première année du ChallengeAZ conserver la trace des articles publiés pendant cet événement. Certains blogs disparaissent, certains blogueurs passent à autre chose, mais les articles qu’ils ont publiés restent lisibles parce que nous les avons sauvegardés sur une plateforme spécifique. Pour les sauvegarder, nous avons besoin de savoir précisément où les trouver. Voilà pourquoi nous vous demandons de vous inscrire. Bien sûr l’inscription est gratuite, et vous ne devez pas obligatoirement être inscrit à Geneatech pour participer.

Veillez à bien utiliser le formulaire d’inscription de l’année 2023 pour vous inscrire, c’est le seul formulaire que nous suivons.

Y a t’il quelque chose à gagner ?

Il s’agit d’un défi d’écriture, et c’est un défi personnel que vous vous lancez. Il n’y a et n’y aura jamais de prix ou de concours à l’intérieur du ChallengeAZ. Vous écrivez parce que vous en avez envie, et les lecteurs vous lisent sans juger ni classer vos articles publiés. Et si pour une raison quelconque, vous n’arrivez pas à terminer le défi, si des lettres vous font défaut, personne ne vous en tiendra rigueur.

En fait je m’engage à quoi ?

La seule chose que nous vous demandons, une fois que vous serez inscrit officiellement et que le ChallengeAZ débutera en novembre 2023, c’est de remplir un tableau de suivi, après la publication de votre article. Ce tableau permet à l’équipe qui gère la sauvegarde et la promotion du ChallengeAZ de récupérer et de sauvegarder tous les articles. Pratiquement, vous pouvez retrouver ce que vous devrez faire dans la vidéo suivante.

L’aventure vous intéresse ?

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Inscrivez-vous ici et rendez-vous sur vos blogs le 1er novembre 2023.

Généathème juin 2023 – Napoléon III et le second Empire

Temps de lecture : < 1 minute

Vous avez des vieilles photos de vos ancêtres dans des robes à crinoline ? ou des meubles “Napoléon III” qui  encombrent un grenier de famille et prennent la poussière ? Et si vous nous les présentiez dans le cadre du #généathème de juin ?

Parlez-nous de Napoléon III et du Second Empire dans votre histoire familiale, et n’oubliez pas de partager votre article sur les réseaux sociaux avec le #geneatheme !

A vos claviers !

Autour d’une profession #Geneatheme

Temps de lecture : < 1 minute

Pour ce mois de mai nous vous proposons d’écrire un article qui porte sur une profession. Métier original ou oublié ? Profession transmise d’une génération à l’autre ?

Faites nous découvrir ces métiers ! N’oubliez pas de partager votre article sur les réseaux sociaux avec le #Geneatheme.

Compte rendu de la conférence : Identifier et comprendre les uniformes militaires

Temps de lecture : 8 minutes

Compte rendu de la conférence du salon de généalogie de Paris 15e le 17 mars 2023 : Identifier et comprendre les uniformes militaires, par le lieutenant-colonel Joussen de la Division Symbolique au Service historique de la Défense

Il s’agit d’une introduction à l’uniformologie et surtout l’uniformologie militaire. Le but de cette conférence est de donner des fourchettes de temps qui vont permettre l’identification d’un uniforme et donc d’une personne. Le propos se limite à la France.

Photo de la conférence dans la salle des mariages de la mairie du 15ème

Merci à Mathilde pour la photo !

L’uniformologie est d’abord une science exacte puisqu’il existe des règlements qui expliquent les détails de l’habillement militaire. Dans la pratique, ce n’est pas tout le temps le cas parce que les Gaulois cherchent à se distinguer. Les soldats vont donc essayer de personnaliser en quelque sorte leur uniforme, et puis ils vont l’utiliser jusqu’au bout et n’en changer qu’une fois que l’uniforme précédent est usé.

1- Historique

L’uniforme est une invention relativement récente pour le monde militaire puisqu’il date de la professionnalisation de l’armée sous le règne de Louis XIII et est apparu très exactement en 1659. Auparavant les armées étaient des armées de mercenaires que l’on payait pour faire la guerre uniquement et que l’on renvoyait à la fin des campagnes. A partir de Louis XIII le soldat va être une personne dont c’est le métier de combattre et qui est payé par l’État même s’il n’y a pas de combat.

L’uniforme est un habit qui a une coupe unique. Elle est la même pour tous ceux qui portent l’uniforme.
Cela a plusieurs avantages :

  • cela permet une production en masse donc des coûts de fabrication réduits
  • cela permet aux combattants de se reconnaître sur le champ de bataille : à l’époque les combats finissent au corps à corps. L’uniforme permet de savoir si la personne en face de nous est un ami ou un ennemi.
  • cela permet aux officiers de savoir où sont leurs troupes sur le champ de bataille, en repérant les uniformes. C’est pour cela que jusqu’à la Grande Guerre les uniformes, surtout ceux de l’armée française, sont très colorés pour permettre la reconnaissance des régiments et des troupes.
    A l’inverse dans la marine les uniformes sont beaucoup plus sobres puisqu’il n’y a pas besoin de se reconnaître : tous ceux qui sont sur le bateau sont des amis. De plus, le bateau est un espace très sale, et salissant.

L’uniforme permet aussi de fidéliser les soldats. Sous l’Ancien Régime il y a une prime d’engagement que les soldats reçoivent lorsqu’ils s’engagent auprès d’un régiment. Avant l’apparition de l’uniforme, certains s’engageaient dans un régiment et touchaient la prime, puis désertaient en jetant le fusil dans un fossé et allaient se réengager dans un autre régiment pour toucher à nouveau la prime.
Avec l’apparition de l’uniforme, ils changent de vêtements en s’engageant et portent des habits marqués et donc ne peuvent plus déserter pour se réengager : même s’ils jettent leur fusil, ils gardent leur uniforme et donc sont repérés comme déserteurs.

Sous le règne de Louis XIV des règlements de plus en plus nombreux apparaissent pour tous les régiments qui sont créés.

Dès cette époque, les tenues des soldats français sont colorées, jusqu’à l’apparition des armes automatiques : en 1915 c’est la fin du pantalon garance. L’uniforme bleu horizon si célèbre devient la tenue des soldats français. Elle est camouflable. On passera ensuite au kaki.
L’identification reste cependant possible mais beaucoup plus discrète : les numéros des régiments sont par exemple inscrits sur les cols des habits, avec des chiffres de laine.

Depuis les années 1920 on distingue la tenue de combat, camouflable, et la tenue de sortie, beaucoup plus élégante et qui peut être un peu moins pratique à porter que la tenue de combat.
Les règlements édités depuis le règne de Louis XIV permettent de savoir à quelle unité appartient un homme.

2- Les pièges à éviter

Une bibliographie existe, elle est très importante mais il faut se méfier des ouvrages de peu de valeur qui sont très nombreux. De façon générale, tous les ouvrages du 19e siècle et jusqu’à la Grande Guerre sont très sérieux, ensuite il faut se méfier. Le Service Historique de la Défense à Vincennes a une très bonne bibliothèque sur le sujet.

Lorsque l’on cherche à identifier une photo :

  • les peintures et les gravures sont soumises à l’interprétation du peintre qui va enjoliver la réalité et qui n’est pas un spécialiste de l’uniforme et donc peut modifier certains détails rendant difficile voire impossible l’identification de la personne représentée
  • les photos posées, particulièrement les portraits que les conscrits faisaient lors de leur service militaire, sont soumises à des risques d’embellissement : les photographes vont rajouter des accessoires qui ne seront pas corrects par rapport à la réalité de la fonction du conscrit ou qui ne seront pas de la bonne époque
  • le plus fiable ce sont les photos prises sur le vif. On en a quelques-unes pour la guerre de Crimée et beaucoup plus pour la Grande Guerre. Il faut toutefois faire attention aux tenues disparates : pour des raisons d’économie on utilise son uniforme jusqu’au bout avant de le changer et de prendre celui qui a été instauré par le nouveau règlement. L’armée française mettra ainsi un an et demi à passer au bleu horizon.

Pour dater une photo, il faut donc chercher l’élément le plus récent qui permettra de réduire la fourchette de dates.
Pour l’officier, puisque c’est lui qui paye, il a tendance à mettre un peu de fantaisie dans son uniforme, à l’adapter ou à l’ajuster à la mode civile. Pour les officiers de cavalerie, c’est systématique, il y a en quelque sorte un jeu qui consiste à porter une pièce d’uniforme qui n’est pas du tout réglementaire.

Si l’on revient sur la bibliographie, il faut faire attention aux livres publiés depuis 1945, qui ne sont pas forcément fiables, voir complètement erronés.

Quelle que soit la période, la tenue de temps de campagne est une tenue dans laquelle on veut être à l’aise : elle ne respecte donc pas forcément les règlements. Elle est souvent plus disparate : la récupération de pièces d’uniformes de camarades, voire d’ennemis est aussi très possible, quelle que soit la période.

Attention : les uniformes ne sont pas réservés aux militaires ; les douaniers, les pompiers, l’administration pénitentiaire, l’administration coloniale portent aussi des uniformes.

Les pompiers peuvent avoir souvent des uniformes assez proches des militaires. La référence dans le domaine, ce sont les pompiers de Paris qui sont bien militaires ; les pompiers des autres villes de province (puisque pendant longtemps chaque ville était responsable de ses sapeurs-pompiers) suivaient la mode des pompiers de Paris, mais avec un décalage dans le temps : à Colmar, à la Libération, les pompiers portent ainsi un casque qui était celui des sapeurs-pompiers de Paris un demi-siècle plutôt.

3- Comment lire un uniforme ?

Il faut d’abord repérer la coupe de l’habit : dans les années 1830 à 1860 par exemple la veste est cintrée et ensuite s’évase à partir de la taille, un peu comme une jupe en quelque sorte.

De 1860 à 1880, l’habit va avoir un boutonnage double. C’est lié à une question bêtement économique : ce boutonnage double permet de changer le sens de boutonnage et donc d’économiser les boutons qui durent deux fois plus longtemps que s’il y a un seul boutonnage.

La capote grise de l’armée française fait son apparition en 1905.

Depuis la Révolution française, les boutons permettent de reconnaître les unités : au départ, c’est le numéro du régiment qui était indiqué ; aujourd’hui, il indique uniquement l’arme. Avant la Grande Guerre les soldats portaient un ceinturon sur lesquels l’arme aussi était indiquée. Jusqu’en 1991 le numéro de l’unité est indiqué sur le col.
Une fois que l’on a repéré le numéro de l’unité, il ne faut pas hésiter à à faire une recherche Wikipédia pour connaître l’historique de ce corps ; les pages concernées sont souvent très fiables.

Si on a affaire à une photo de conscrit, celle-ci était souvent prise dans la ville de garnison donc les éléments au dos de la photo peuvent aider à connaître la ville de garnison et donc à identifier un conscrit.

La fourragère est un élément d’uniforme que l’on retrouve sur l’épaule gauche : il s’agit d’un cordon tressé qui fait le tour de l’épaule. Elle est apparue en 1915 et indique une croix de guerre collective pour un régiment.

Sur la manche gauche on retrouve également dans un losange de toile l’insigne de spécialité : il permet à un officier de savoir directement quels sont les spécialités des hommes qu’il commande sans avoir à leur poser la question. L’apparition de ces insignes est connue et datée, cela donc peut donc permettre de dater un uniforme.

Les décorations concernent essentiellement les soldats engagés, les officiers et les sous-officiers ; les conscrits en portent peu. Elles sont identifiables assez facilement si l’on distingue la médaille.
Pour la Légion d’Honneur, la Médaille Militaire et plus tardivement la Médaille du Mérite, elles sont gérées par la Grande Chancellerie de la Légion d’honneur qui publie au Journal Officiel les listes des membres des ordres concernés et conserve des dossiers : les archives permettent de connaître les noms des personnes qui ont reçu ces décorations.

La croix de guerre, ou la croix de la Valeur Militaire pour la guerre d’Algérie, puisqu’on ne parlait pas de guerre à l’époque, sont toujours accompagnées par une citation, c’est-à-dire un texte qui explique l’action par laquelle un homme a mérité cette décoration. Ces citations, qui étaient autrefois publiées au Journal Officiel, sont toujours enregistrées par la hiérarchie militaire, et sont conservées au Centre des Archives du Personnel Militaire à Pau. On peut tout à fait en faire une demande gratuitement, en indiquant la décoration concernée, les noms des personnes probables, et tous les éléments d’identification que l’on a déjà : l’unité, le grade, … Cela simplifie le travail des chercheurs. Trois couleurs de ruban sont possibles pour la croix de guerre : l’un pour la guerre de 14, l’autre pour la guerre de 39-45, le troisième pour les théâtres d’opérations extérieures (il est apparu en 1920 et est encore utilisé, donc il permet moins facilement de dater une photographie). La présence d’une citation, et donc de la croix de guerre ou de la croix de la valeur militaire est mentionnée sur la fiche matricule ou sur l’état signalétique des services. Sur le ruban, on peut trouver une étoile ou une palme qui indique le type de citation.
Attention : tous les morts pour la France de la Grande Guerre ont reçu la Croix de Guerre et la Médaille Militaire. Dans ce cas-là, on ne trouve pas de citation. Le cas se présente lorsque l’on retrouve les deux décorations de la Croix de Guerre et de la Médaille Militaire mais qu’elles ne sont pas sur une photographie ou sur un soldat de l’uniforme.

Pour de nombreuses campagnes de la seconde moitié du XIXe siècle, des médailles commémoratives des campagnes ont été créées.

Attention à la médaille coloniale, créée en 1895 et sur le ruban de laquelle on ajoutait des agrafes avec le nom des campagnes concernées. Auparavant, on créait une médaille par campagne.
Ces décorations ne sont pas enregistrées par un texte comme une citation, ni même obligatoirement mentionnées sur la fiche matricule.
Pour en savoir plus sur ces décorations, le site France Phaléristique est une référence. Il donne l’historique et tous les textes de loi relatifs à une décoration.

L’insigne qui se porte aujourd’hui sur la poche droite est une génération spontanée qui vient de l’aéronautique. Il n’a été réglementé qu’en 1940 mais est apparu bien plus tôt dans de nombreuses unités.
Les dates de création et de modification de ces insignes sont documentées. Ces insignes sont très utiles pour identifier des photos de la période de 1930 à 1950.

Toutes ces informations rendent plus facile l’identification d’une personne qui porte un uniforme sur une photo. Attention, une marge d’erreur est toujours possible ; c’est particulièrement vrai dans le cas de fratrie de conscrits qui vont tous faire leur service militaire dans le même régiment : il va être difficile de différencier précisément duquel il s’agit si on se retrouve avec plusieurs garçons qui ont deux ou trois ans d’écart.

Pour l’identification d’une personne, attention à ne pas oublier les grades : aujourd’hui les galons se trouvent sur les épaules ; auparavant ils ont pu se trouver également au bas des manches. Les galons sont apparus sous le Second Empire. De 1926 aux années 1950, on les trouve au bas des manches ; aujourd’hui seuls les gendarmes les conservent à cet emplacement.

La revue Uniformes est une référence pour le sujet des uniformes, même si certains articles peuvent être parfois très pointus. Cela peut aider lorsque l’on a une question sur un point particulier.

Terminer enfin cet article #Geneatheme

Temps de lecture : < 1 minute

Nous avons tous dans nos brouillons de blog (ou notre tête) cet article que nous n’avons jamais terminé ! Alors faites le tri dans vos brouillons ou reprenez ces quelques mots tapés dans un document ou noté sur un carnet. Votre mission du mois sera de finaliser cet article et ainsi faire un peu de ménage !

N’oubliez pas de la partager sur les réseaux sociaux avec le #geneatheme.

Fêtons la St Patrick #Geneatheme

Temps de lecture : < 1 minute

Patrick, le saint patron de l’Irlande est célébré chaque année le 17 mars. Geneatech se met donc au vert pour le mois de mars.

Nous vous faisons plusieurs propositions pour valider ce généathème :

  • L’Irlande (ou une autre nation celte)
  • Le prénom Patrick ou Patrice
  • Un événement qui s’est déroulé un 17 mars

A vos claviers ! Et n’oubliez pas de partager vos articles, soit ici en commentaire soit sur les réseaux avec le #Geneateheme.

GeneaWeekEnd 2023 – Défi d’indexation

Temps de lecture : 2 minutes

Nous vous proposons de participer au cours du week-end du 21 et 22 janvier 2023 à un défi d’indexation.

A quoi ça sert ?

Cela consiste à saisir des données de certains documents afin de faciliter l’accès aux ressources documentaires des archives et d’enrichir la description des documents.

Grâce aux informations récoltées, la recherche pourra s’effectuer à partir des termes indexés.

Indexation ou annotation ?

Indexer, c’est saisir des données figurant dans les documents.

Annoter, c’est enrichir le document d’informations, cela concerne le plus souvent des photographies pour identifier les lieux, les personnes.

En partenariat avec Geneanet

Cette année, nous avons choisi de vous proposer d’indexer sur le site Geneanet un fonds qui vient compléter les recherches dans l’état civil, les tables de succession et d’absences.

Visionnez la vidéo que Geneatech vous avait proposée pour comprendre l’intérêt de ces tables.

Pour participer, c’est tout simple.

Rendez -vous sur la page des indexations Geneanet à partir de samedi matin. Connectez-vous à votre compte Geneanet, payant ou gratuit.

Vous y verrez un bandeau vous invitant à participer au GeneaWeekEnd, de ce type – l’image est un projet, le bandeau sera peut-être un peu différent.

Cliquez, laissez vous guider, indexez.

Inutile de nous dire ensuite ce que vous avez indexé, le suivi sera géré par Geneanet en direct, et nous vous indiquerons pendant la journée où nous en sommes de ce défi.

Vous voyez, c’est tout simple.

Alors, prêts à indexer ?

Rendez-vous samedi matin à partir de 9 heures.

C’est à vous

Le défi d’écriture du #GeneaWeekEnd 2023 – Les règles du jeu

Temps de lecture : 2 minutes

A l’occasion du GeneaWeekEnd qui aura lieu les 21 et 22 janvier 2023, Geneatech vous propose un défi d’écriture spécial, dérivé du “Cadavre Exquis”.

Le jeu – ouvert à tous, inscrits à notre site, ou public de passage non inscrit – consiste à créer tout au long du week-end des 21 et 22 janvier 2023, à l’occasion du GeneaWeekEnd 2023 une chaîne avec l’histoire de nos ancêtres.

Chacun va pouvoir écrire sur notre forum une courte biographie d’un de ses ancêtres, entre 150 et 200 mots environ, en lien avec la biographie précédente.

Disons que le premier message parle de Jeanne (prénom) Martin , journalière (profession) qui a vécu dans le Poitou (lieu) au 18ème siècle (époque).

Le second message doit avoir au moins un rapport avec le message précédent : prénom, profession, lieu ou époque.

Par exemple le second message pourra parler de Jeanne Burger, vivant en Alsace au 19ème siècle. Le lien est alors le prénom. Mais il ne pourra pas parler de Louise Burger, vivant en Alsace au 19ème siècle … Il n’y aurait plus de lien entre les deux messages, la chaine serait rompue.

Pratiquement, deux messages seront mis en ligne le samedi 21 janvier 2023 vers 8h00. Dans chacun d’eux les quatre critères seront surlignés en gras et repris à la fin du message. Si vous souhaitez répondre au second message – ou à un autre de la  journée – il vous faudra poster une réponse au message, en indiquant l’heure et votre nom ou votre pseudo, et la phrase : “je prends la suite”. Vous aurez alors une quinzaine de minutes pour poster votre message en lieu de place de votre message de réservation initial.

Nous vous suggérons pour le bon fonctionnement de ce jeu de commencer ce message par le critère auquel vous répondez – et de le terminer par les quatre critères de votre message, sur le modèle suivant :

Critère retenu : xxxxx

Votre message ( entre 150 et 200 mots max)

Mes critères : Prénom : xxxx – Lieu : xxxxx – Période : xxxxx – Profession : xxxxx

Vous pouvez bien entendu jouer plusieurs fois pendant le week-end, à la condition bien sûr de ne pas répondre à votre propre message.

Si vous avez un doute ou besoin d’aide,  laissez un message dans le sujet d’aide de ce fil d’écriture, un de nos généablogueurs bénévoles vous aidera.

A vous de jouer, faisons revivre nos ancêtres dans une grande chaine virtuelle.